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Curiosités et patrimoine

Monuments de Coubon

L’Eglise Saint-Georges de Coubon :

Dépendance depuis 1090 de l’abbaye Saint-Chaffre du Monastier; elle a été agrandie en 1834. De l’édifice primitif qui abritait la chapelle Sainte-Catherine fondée vers 1340 par Guillaume Dalmas de Poinsac, seule subsiste la façade de style roman.

Eglise de Coubon
Église de Coubon

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Le château de Coubon

 

L’atmosphère  d’une demeure du 19° siècle

Le château de Coubon présente un exemple d’architecture du 19° siècle, à mi-chemin entre  Viollet Le Duc et  Gustave Eiffel. Une architecture qui reproduit, en effet, un style néo- médiéval, tout en adoptant des techniques de l’ère industrielle.

Un peu d’histoire

Le château a été construit en 1887 par Jean-Bélisaire Moreau, un important architecte du Bourbonnais. Il est le seul château de Haute-Loire construit par cet architecte.

D’un modeste logis noble du 18° siècle, l’architecte a fait une demeure plus vaste, dans le style architectural néo-médiéval, ici éclectique, qu’il a souvent pratiqué.

Ce qui fait l’intérêt le plus manifeste de cette demeure est l’aménagement intérieur qui offre un exemple de décor de la fin du 19° très homogène et complet avec, en particulier, une utilisation de bois d’essences variées dans les pièces de réception du rez-de-chaussée.

Le château de Coubon a fait l’objet d’une inscription à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 2019.

Visites guidées uniquement sur rendez-vous : 14h ou 20h,  en juillet et août:

14 route de la Darne  –  chateaudecoubon@gmail.com 

Plein tarif : 5 € / tarif réduit : 3 €

Château de Poinsac :

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Histoire

Poinsac est mentionné pour la première fois au début du XIIIème Siècle.

Il appartient alors à une branche cadette des Falcon d’Olliergues, importante famille seigneuriale du Livradois qui fit construire la Tour d’Archinaud, visible du donjon de Polignac et contrôlant l’accès à l’antique voie reliant Saint-Paulien au Monastier sur Gazeille.

Une branche de cette famille possédait, à l’emplacement de la cour du château actuel, un mas qui fut fortifié à la fin du XIIIème par Hugues II de Poinsac avec l’autorisation de son suzerain, le seigneur de Solignac.

A la fin du XIVème siècle, l’insécurité provoquée par les « Grandes Compagnies » obligera le seigneur de Poinsac à fortifier son château.

En 1380, les Polignac l’autorisent à construire le donjon actuel qui, avec ses 20 mètres de haut, pouvait servir de relais entre les châteaux de Bouzols et de Solignac sur Loire. Les défenses du donjon sont renforcées au milieu du XIVème siècle.

Cela n’empêchera pas Poinsac de capituler sans résistance, notamment en 1594 devant les forces royales du Duc de Ventadour venu assiéger le Puy.

Au début du XVIIIème siècle, Jacques de Poinsac, qui séjournait régulièrement à la cour de Versailles, décida de mettre son château au goût du jour, construisant la façade actuelle et ornant les appartements. La charpente du logis principal est datée de 1726.

Le château fut légué en 1750 à un neveu, Scipion de Vocance, dont la famille le vendit en 1769 à un seigneur voisin, Jacques de Veyrac. En 1871, à la mort de Théodore de Veyrac, il échoit à la descendance féminine de son frère Jule, successivement Boysseulh, La Batut, Bronac de Vazelhes, Rivet.

Description :

Le château de Poinsac est dominé par un donjon initialement couronné de créneaux* et de quatre échauguettes* d’angle.

Divers corps de logis moins élevés et flanqués de tours enserrent ce donjon sur trois côtés. Les percements remontent pour l’essentiel aux aménagements effectués au XVIIIème siècle.

A l’intérieur, subsistent des éléments des décors médiévaux, notamment une cheminée monumentale de pierre au manteau frappé de six écus armoriés et dans la grande salle du donjon un plafond peint à solives* orné de motifs variés.

L’essentiel des décors est constitué par des gypseries * et boiseries réalisées au XVIIIème siècle pour Jacques de Poinsac par des artisans méridionaux, tout particulièrement dans le grand vestibule d’entrée et la desserte sculptée dans une pièce attenante.

* créneau : Ouverture, en général répétée, pratiquée dans un parapet pour observer ou tirer à l’abri des coups de l’adversaire

* échauguette : Guérite (abri) de guet généralement placée en surplomb sur une muraille fortifiée, une tour, etc

* gypserie est une décoration d’intérieur moulée et sculptée en gypse qui, cuit et broyé, devient la poudre de plâtre que l’on mélange à l’eau “gâchage” et qui durcit à l’air “prise”, soit un staff.

* solive est une pièce de charpente placée horizontalement en appui sur les murs ou sur les poutres pour constituer le plancher d’une pièce

Château de Latour-Daniel :

A 1 km au Nord de Coubon; son nom vient de « Turris Neillis » ou Tour Noire, allusion au basalte noir dont les blocs ont servi à la construction du donjon qui date du XIVème siècle. Le logis du XVème siècle a été magnifiquement orné par les Rochebaron : tourelle d’escalier, cheminées témoignent d’un art consommé de la sculpture.

Maison Forte de Volhac :

Le « fortalicium » de Volhac est cité dès 1320 ; c’était une possession des Tournon qui avaient succédé aux Deydier et qui étaient alliés aux Chapteuil. Le bâtiment a subi les vicissitudes de l’histoire, incendié en 1594 lors des guerres de religion et lors de la Révolution après la fuite de son propriétaire Pierre Chardon des Roys. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1966.

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Visite guidée (sur réservation) à 15h, 16h, 17h. Ouvert du mardi au dimanche.

www.volhac.com

contact@volhac.com

Ttél : 04 71 08 89 18 ou 06 62 45 11 01

Plein tarif : 7 €

de 7 à 12 ans : 5 €

groupe : 6 €

Château de Gendriac :

A 3 km au Nord de Coubon ; le château se distingue par son donjon pittoresque perché sur un piton volcanique. Depuis le XIIème siècle, ce fut la propriété des Azon qui le cédèrent ensuite aux Béraud. Ces derniers descendant d’une branche cadette des Mercoeur, s’allièrent aux Dalmas de Poinsac. Jeanne Béraud de Gendriac épousa le 20 janvier 1526 Thèofréde de Poinsac, elle était la filleule de Diane de Poitiers alors favorite d’ Henri II.

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Maison de Charentus :

Dans le hameau de Charentus ; citée dès le XVIème siècle ; tour d’escalier à colimaçon ; propriété de la famille Pascal.

Curiosités naturelles de Coubon 

La Vallée de Magnore

LA VALLEE DE MAGNORE : UN ESPACE NATUREL SENSIBLE ET UNE PREMIERE ACTION DE RESTAURATION A COUBON

En 2015, le Département a lancé une étude pour la création d’un espace naturel sensible sur la Vallée de Magnore. Ce travail a été confié au Conservatoire d’Espaces Naturels d’Auvergne. Il en est ressorti que cette vallée est très riche en biodiversité, mais que celle-ci est vulnérable. Les résultats sont accessibles dans une plaquette à retrouver ci-dessous.

De nombreux acteurs locaux et élus se sont mobilisés autour de ce projet. Les communes de Coubon, Lantriac et le Département de la Haute-Loire ont officialisé en novembre 2018 la reconnaissance de la Vallée de Magnore en tant qu’Espace Naturel Sensible.

La première action de restauration a été conduite courant mars 2019 par le Département de la Haute-Loire avec l’enlèvement des dépôts sur la propriété départementale au pied du Mont-Saint-Maurice. C’est une action qui a mobilisé les agents de différents services (routes et culture, patrimoines), une partie de cette action a été financée sur les crédits de la taxe d’aménagement dédiée à la politique en faveur des Espaces Naturels Sensibles.

Cette opération a pour objectif de retrouver les dépôts d’argiles et de favoriser la végétation rase des pelouses, riche en biodiversité. Elle a été possible dans un échange de service avec un exploitant agricole local.

50 sites sont dorénavant identifiés Espaces Naturels Sensibles dans le Département pour la qualité de la flore, de la faune et des milieux naturels qu’ils abritent.

Découvrez le survol de la vallée de Magnore

 

Prieuré de Saint-Maurice de Magnore :

Sur le Mont Saint-Maurice, quelques ruines éparses dans les buissons, une citerne, des sarcophages et des tombes creusées dans le roc, tels sont les restes du prieuré Saint-Maurice de Magnore qui dépendait de Saint-Pierre du Monastier. Une bulle du pape Alexandre III le mentionne en 1179. La chapelle de Saint-Maurice est citée dans le Compois du Mandement de Bouzols en 1696.

Mont Saint Maurice
Mont Saint St Maurice

Trou du Soleil :

Sur le flanc Est du Mont Saint-Maurice, à 200 m au dessus de la route de Coubon à Orzilhac, un rocher en forme d’arc-boutant, largement échancré en son milieu, attire l’attention. Résultat de l’érosion ou fruit du travail des hommes ? A. Boudon-Lashermes avait tranché la question qui y voyait un lieu de culte préhistorique du soleil à l’instar des Externsteine d’Irminsul dans la forêt de Teutoburg (« le Velay Gallo-Grec »)

Une curiosité, le trou du soleil

Les trois Pesades :

A 200 m au Nord-Ouest du manoir de Bois-Rouillier (coord. 726,45/297,85 Carte Etat Major 1/20.000 Cayres). Elles sont déjà signalées dans le Compois de Mandement de Bouzols en 1696. Dans un bosquet dominant à l’Ouest les vallées de la Laussonne et de la Loire, face au Mont Saint-Maurice, un rocher creusé de trois cavités porte d’après la tradition, l’empreinte du pied d’un animal. D’après J. Markale, grand spécialiste du monde celte (« le mystère des pierres à bassin » Roger Matthieu), il s’agit d’un vestige de la civilisation mégalithique dont nous avons perdu la clef d’interprétation. Le christianisme l’a adaptée puisqu’une pierre semblable à Saint-Martin de Fugères, appelée Pierre de Saint Théofréde, porte d’après la tradition, l’empreinte du pied d’un cheval. Saint-Théofréde s’en serait élancé pour fuir le diable qui le tentait dans sa solitude.

Etang du Lauzet :

Ce site de 8,29 hectares (82 875 m² exactement) comprend un étang, des prairies et des zones boisées. Avec 600 mètres de bord de Loire c’est un site stratégique pour le fonctionnement de la Loire. Propriété de l’association SOS Loire Vivante – ERN France depuis juin 2015, ce site a été acquis en partie grâce à des fonds publics de l’agence de l’eau Loire Bretagne. Un appel à souscription a également permis de financer la partie restante ainsi que la gestion et les études. Ce site est un havre de paix pour les loutres !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : http://www.hautevalleedelaloire.com/etang-du-lauzet/